Voici un grand moment symbolique, j'enlève les différentes plaques d'identification de ce break. Dans quelques minutes cette DS va disparaitre officiellement.
Je n'avais jamais remarqué qu'il y avait une petite plaque sur l'unit droit. Je ne sais pas à quoi correspond ce numéro.
J'enlève la pastille ronde du code couleur de ce break, et là, ÉNORME SURPRISE !!!!
Il est marqué dessus AC 421 CO, c'est tout à fait normal pour une DS "bordeaux". Ce qui est extraordinaire c'est qu'il y a un autre code couleur gravé de l'autre côté: AC 515. Ce qui correspond au vert épicéa de 64 ! Et lorsque l'on consulte le nuancier du docteur Danche, c'est la teinte fantôme que même les plus fins limiers n'ont toujours pas trouvés !
Il parait que le docteur Danche ne s'en ait toujours pas remis, étonnant non ?
Voici l'ultime opération de ce brave break, j'enlève la plaque de l'année modèle et la plaque châssis.
Cette voiture n'existe plus (avec en fond sonore le requiem de Mozart, c'est pathétique).
Comme disait la cours, le roi est mort, vive le roi....
La 69 est morte, vive la 72.
Il ne reste plus rien de vissé, collé sur ce châssis, il est à poil de chez à poil.
Et voila, c'est terminé, il reste un important travail de tôlerie pour péréniser ce châssis. Mon premier réflexe a été de me dire, je vais sabler la coque. Après réflexions, comme j'ai un autre projet un peu fou, dont je vous en donnerai la teneur plus tard, je préfère faire la tôlerie avec son ancienne peinture protectrice, pour le sablage, on verra lorsque le châssis sera terminé.
Après avoir longuement réfléchis, j'ai décidé de laisser cette coque dans son intégrité et de modifier mon approche sur la restauration de ma 72. Cette coque est aujourd'hui la propriété de mon ami Fred.